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Comprenne qui pourra
On avait vu "petit" - mais ce bouquet final devient vraiment microscopique…
A force d'extrapolation (dans cette affaire où il faut les talents de la Pythie de Delphes pour savoir où veulent nous mener ces inductions allusives), j'ai déduit que ceci devait être une preuve "accablante" du fait que je n'avais pas payé de cotisation - puisqu'un chef d'inculpation porte sur ce point.
D'abord, je tiens à confesser cette vérité : je n'ai même jamais payé de cotisation au CCE et, dans la tradition des procès maoïstes, je fais mon autocritique la plus véhémente.
Ce n'est d'ailleurs pas faute d'avoir proposé au directeur, qui m'a objecté que cette cotisation était symbolique, que personne ne la payait, que je payais déjà de ma personne en donnant au Centre beaucoup plus que les quelques francs (à l'origine) ou euros non-demandés, etc. C'est vrai. Mais je m'en veux malgré tout - même si, finalement, j'aurais éprouvé un curieux ressenti à constater que ma cotisation annuelle couvrait à peine le coût d'affranchissement des recommandés qui m'ont été adressés pour ce harcèlement. Un coût qui représente bien peu de chose en regard de l'énergie, du temps et des moyens mobilisés pour cela, tant par le CCE que par mon co-inculpé et moi-même.
Décodage : ce mail circularisé voudrait suggérer que j'ai reçu "une formulaire d'adhésion au Centre pour l'année 2011", en complément de l'envoi principal (PV d'AG) ; que ceci vaut invitation à adhérer et à cotiser ; et que je suis coupable de ne pas avoir donné suite, malgré le caractère très suggestif de tout cela et l'absence de relance individualisée.
J'ai honte de ne trouver mieux que cette interprétation, trop peu crédible, car juridiquement elle ne tient pas et politiquement ce serait une preuve trop flagrante des intentions perfides des auteurs d'une si grossière machination. Alors, n'ayant pas d'autre explication, j'attends - là comme ailleurs - que les insinuations malignes se transforment en accusations claires, fondées en droit et explicitées en raison.
Contexte : puisque cette question figure quand même dans l'avis d'inculpation, même si rien ne vient étayer cette accusation, je demanderai simplement au directeur d'attester de ma bonne foi. D'une part en référence à nos anciennes allusions explicites à ce sujet (cf. ci-dessus), d'autre part en référence à une nouvelle explicitation très récente, faite sur mon initiative.
En effet, lors du dernier renouvellement du CA, il m'a été demandé de ne pas me présenter à nouveau. Bien volontiers, "place aux jeunes !", ai-je répondu. J'ai assisté à mon dernier CA, où il a été pris acte de ma radiation… mais où on m'a aussitôt demandé, discrètement, "au pied levé", de me re-présenter. Mon sens du devoir m'a conduit à accepter, un peu surpris quand même de ces pratiques peu cohérentes et fleurant bon l'improvisation (je n'avais pas perçu que cela permettait… une manipulation tendant à une radiation !).
Quand j'ai reçu le mail reproduit dans ce Document 14a de l'accusation, j'ai téléphoné à Alain Ohnenwald (qu'on se rassure, nous avions d'autres raisons moins subalternes de nous parler) et, de moi-même, j'ai abordé la question. Car j'avais constaté que je changeais de statut : je passais de membre "personnalité qualifiée" à membre "représentant les adhérents". J'ai donc fait remarquer qu'il faudrait peut-être que j'adhère… et demandé le "mode d'emploi" : pouvais-je régulariser au téléphone par carte bancaire, fallait-il faire un virement, etc. ? Même réponse que précédemment.
Morale : si vraiment on en est réduit à conduire des procès de ce type, en ayant recours à de tels procédés, il se confirme que le CCE a un problème de gouvernance (mais aussi de valeurs) encore bien plus grave que ce qu'on pouvait penser.
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